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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 19:47

On la savait accro aux longues distances, entre ses 6 participations à la SaintéLyon, un Grand Trail du Saint Jacques ou encore une Transjutrail, toutes d'une distance de 70 km (à plus ou moins 2 km !).

Mais elle a poussé un peu le bouchon, oh pas trop, juste de quoi passer la barrirèe symbolique des 100 km en participnt à l'Ultra Trail de Côte d'Or, 105 km et 3 600 m de D+, le 1er juin dernier.

Retour sur une aventure d'un nouveau genre par Pat, la doyenne des Brut de Fleurs...

 

UTCO by Mamanpat, un monde d'émotions !

Impatience

Je crois que ce sera le maître mot des 15 jours précédents la course avec la fameuse période de "jus".

Je prépare, je cogite, je tourne en rond et je deviens intennable !

Ma nounou du WE, ma cahouette brut de Fleurs, est bien là et nous allons récupérer mon dossard à Marsannay sous une pluie battante...

Nous rentrons rapidement nous installer auprès du poêle, une bonne douche chaude, quelques pates et je monte me coucher à 21h45 après avoir préparer minutieusement toutes mes affaires.

A ma grande surprise, j'arriverai à dormir jusqu'à minuit heure à laquelle il faut se lever et se préparer.

 

 

Excitation

Cela tient peut-être plus de la nervosité et de l'appréhension.

Cahouette m'a amenée à Marsannay pour prendre la navette en direction de Chagny, lieu de départ de la course. Je suis installée dans la navette, elle attend qu'on parte et je suis cramponnée au siège, doigts enfoncés et limite à mordre l'appui tête de devant ! On y va ?!!!

L'arrivée à Chagny est à l'image de cette dernière heure avant le départ et le départ lui même : calme, intimiste, empreinte de respect face à cette longue journée d'effort qui nous attend et les difficultés du parcours.

 

 

Réserve et prudence

Quelques cloches, un peu de musique et le départ est donné.

départ

Je m'attendais à un départ rapide des relais, il n'en est rien. Ca part tout doux et j'ai le temps de voir s'eloigner les premiers, bien plus rapides malgré tout. Même Amandine reste à vue le temps de sortir de Chagny et de ses lumières nocturnes. Nous nous enfonçons dans l'obscurité, l'aventure peut débuter... 

Très rapidement nous abordons les chemins pour traverser les premières vignes, emblêmes s'il en est, de cette magnifique région de Côte d'Or. Et comme promis : c'est gras !

Je me sens déjà un peu lourde d'avoir le sac sur le dos et un litre de boisson réparti dans mes 2 gourdes, mais me voilà en plus avec une semelle de plomb collante de bien 5 cm !

Et la première montée en tarde pas non plus : Amandine m'a prévenue, ne pars pas trop vite, au 5ème ça grimpe bien !

Et c'est de plus en plus raide !

Nous voilà rapidement à surplomber Chagny et ses côteaux, sous une nuit très claire, les étoiles encore présentes. Diantre que c'est paisible ! Les coureurs sont silencieux, comme pour rendre hommage à ce mutisme naturel...

Le décor est rocheux et épineux et nous voilà à progresser sur un magnifique single sinueux. Mais qui dit monter dit redescendre et les choses se compliquent, du moins pour moi : le chemin est humide, parsemé de cailloux et de racines et la pente s'accentue. A la lumière de nos frontales, les pas sont retenus, timides voire crispés.

      IMAG1524-copie-1

 En compagnie d'Amandine, future vainqueure, quelques minutes avant le départ

 

Mais rien n'est jamais très long sur l'UTCO, l'alternance des typologies du parcours est fréquente. Nous voilà à dérouler sur bitume, puis remonter, puis redescendre, tantôt en courant, tantôt en marchant, tantôt en glissant ou essayant de ne pas trop le faire !

 

Crainte et inquiétude

12,5 km en 1h40.

Une règle de 3 toute simple et la première barrière horaire commence à agiter les esprits du groupe dans lequel j'évolue. On passe la 1ère BH si on double à l'identique mais il ne faudrait pas qu'une grosse difficulté pointe son nez...

Les portions roulantes se font à bonne allure, à l'image de ce village endormi en faux plat descendant sur bitume au lever du soleil.

Je quitte mon groupe ici, pour tenter de prendre de l'avance sur ce temps qui file.

De nouveau une belle montée et nous voilà en chemin mi-forestier mi-champ. D'un coup c'est cris et agitations. Je les vois faire demi-tour, "t'as vu la rubalise ? ".

Mince, quelle idiote, quelle débutante ! Je suis bêtement les coureurs devant moi sans faire attention au balisage.

Nous revenons sur nos pas, l'anxiété grandissante. Combien avons-nous fait en dehors du tracé ?

Nous retrouvons la jonction asez rapidement - ouf ! - distance supplémentaire réalisée environ 500m.

C'est peu et beaucoup à la fois, nous sommes environ au 17ème km et nous avons toujours au dessus de la tête cette épée de Damoclès : 25ème km en 3h30 maxi...

 

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      Les fameuses portions roulantes

 

Apaisement et soulagement

Une montée,une grande descente sur bitume et on aperçoit les tentes du ravito complet 1, en face, au dessus du village de Pommard, que nous surplombons.

Ouf, nous sommes finalement bien dans les temps !

Je passe le point de contrôle en 3h07 et ne fais qu'un arrêt express au ravito pour ranger ma frontale. Mes bidons sont encore pleins, je n'ai rien bu ni manger depuis le départ. Erreur ?...

 

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      Des vignes en veux-tu en voilà !

 

Exaspération et accablement

Je reparts donc rapidement, laissant au ravito quelques coureurs et le groupe avec lequel je cheminais.

La partie après Pommard est sans aucun doute la plus roulante du parcours. C'est là que se concentre les portions sur route, on longe même un moment l'autoroute du soleil.

Mais les vignes ne sont jamais bien loin, tout comme les faux plats montants.

Ce sera aussi la partie la moins sympa pour moi en terme de sensations : je paie les efforts réalisés pour courir après le temps et la vigileance accrue de 3h à 5h, soit 2h de nuit noire. J'ai mal aux jambes ! Purée j'ai l'impression d'avoir déjà couru une SaintéLyon ! Mes jambes ne sont absolument pas dispo, lourdes, les ischios sont endoloris, bref c'est pas gagné cette histoire !

Et là une petite idée de génie : faudrait peut-être que je songe à boire et m'alimenter !

Surtout qu'en passant  au point d'eau de Savigny, km 32, je n'ai toujours presque pas bu. Je m'y colle donc, en montée comme à mon habitude et par petite gorgée. Ma première barre me fait un bien fou et les boissons (Powerade) également, surtout celle au goût cerise qui est super bonne ! Mes papilles en sont toutes réjouies !

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      Roule ma boue !

 

Allégresse et irritation

Mes jambes sont revenus, me voilà de nouveau en pleine possession de mes moyens !

Mais crotte alors, c'est quoi cette douleur au tibia ! Ah puis pas qu'un peu, là comme ça tout de suite, aussi intense ?! Bon ça va forcément passer me dis-je...

Je poursuis ma route tout en profitant des paysages aussi variés que plaisants, entre étendues de champs, sous bois, chemins forestiers... Les nuages jouent à cache-cache avec le soleil, je supporte encore bien le coupe vent car le vent souffle fort et vient du nord.

Je garde comme image forte de ma ballade cette entrée dans un sous bois : un large chemin puis la rubalise nous indique un minuscule passage entre les arbres et j'ai l'impression d'entrer dans la grotte aux fées. Un passage très sombre, presque mystérieux et ce single au milieu de cette végétation dense, presque sans lumière. Puis à quelques encablures, je sors de cet univers digne d'Alice au pays des merveilles pour me retrouver face à un ce champ de coton vert. Le soleil filtre à travers les nuages pour illuminer ces blés chatoyants. C'est juste... Wahou !

 IMAG1525

      Serait-ce le paradis ?

 

Intimidation et curiosité

Ces paysages forcent le respect, on se sent à la fois poussière et maître du monde. J'ai eu le bonheur d'être à de nombreux moments seule et de profiter - pas assez - de cette nature majestueuse. Et à chaque détour de chemin ou changement de direction, on change d'univers se demandant même parfois si on est encore en Côte d'Or voire même sur notre bonne vieille planète Terre...

Malgré tout, il faut garder un oeil vigilant, sur le balisage certes, mais aussi sur le chrono et j'avoue avoir déconnecté cet aspect de la ballade, d'une part parce que mon écran de Suunto a merdouillé (ai-je fait une mauvaise manip au dernier chargement ?) et je n'ai pas la distance parcourue qui s'affiche et d'autre part car je n'en ressens absolument pas le besoin ! L'arrivée à chaque ravito me donne le repère quand à ma progression et je constate le temps passé en course à ces points. Le temps file et les km défilent sans que je m'en rende vraiment compte !

J'arrive ainsi au 2ème ravito complet, avec cette boue qui me ralentit considérablement, dans les temps impartis : 6h20 (à priori nous en sommes plutôt à 47 km, j'avais estimé le 50ème en 6h35).

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Ca plane déjà un peu pour Mamanpat...

 

 

Impuissance et détermination

Je prends beaucoup de plaisir, à progresser dans ces paysages en me sentant maintenant vraiment dispo et bien, tout simplement bien sauf... Depuis le 40ème km environ (estimation plus qu'aproximative !) j'ai toujours très mal au tibia droit. Chaque portion où je peux dérouler et récupérer du temps est plus que désagréable, c'est même une véritable souffrance. Et pour autant, mentalement je "n'arrive" pas à la considérer comme telle.

J'ai juste envie d'avancer, de poursuivre ma découverte, de savoir de quoi sera faite l'inconnue, celle d'après 70 km, celle d'après 10h30 de course.

Il en sera ainsi jusqu'au bout, cette douleur n'a rien gâché, elle ne m'a pas entamée, ne m'a pas exaspérée ou mise en colère. J'avance et fais fi des difficultés rencontrées, techniques pour moi, sûrement anecdotiqes pour les premiers. Comme cette terrible descente boueuse en sous-bois, un vrai toboggan ! Très peu d'arbres pour s'accrocher, la solution sur les fesses tout shuss aurait sûrement été la meilleure pour moi ! Et au vu des traces, certains ont du prendre cette option ! Et que dire de cette traversée à travers feuillus avec passage dans pierrier sauvage avant traversée de vignes boueuses juste avant Meuilley ?!

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Une grotte aux fées ?

 

J'arrive à ce point d'eau à tout pile midi, comme estimé dans mon plan de course. Je n'en reviens pas à vrai dire, j'ai l'impression de perdre un temps fou dans ces portions techniques et je suis encore dans les temps. Vais-je réellement être capable de finir en 15h30 ? Hummm, y'a encore les combes et tu n'as pas encore attaqué la grande inconnue Pat. Un pied devant l'autre, étape après étape, gère...

Je prends quelques minutes pour tenter de soulager mon tibia en le massant, enlever le coupe vent, boire, remplir mes bidons et remettre un peu de ravito à portée de main.

 

 

Courage et épuisement

Les organismes commencent à fatiguer...

Nous nous croisons et décroisons, moi toujours à mon rythme de métronome, de petit lapin Duracel réglé sur la vitesse basse, mais laissant parfois des personnes sur le bord du chemin, tentant de reprendre des forces, leurs esprits ou étirer des muscles endoloris.

Mon corps lui ne semble obéir qu'à mon envie d'avancer et de continuer, il ne m'envoie aucune information négative signifiant la fatigue ou l'épuisement. Je continue de me délecter du paysage et du parcours, allant de surprise en surprise.

Les combes ? je les attendais après le km 83, j'en passerai 2 avant dont le fameux laminoir - mur d'esclade de Fixin - à passer avec des cordes.

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C'est parti pour la séance d'escalade, 1er tronçon !

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2ème tronçon, sur un bras ! Facile pour l'ancienne rameuse !

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3ème tronçon, les mains sont très utiles pour le dernier pas sans corde encore juste en haut à droite ! 

 

Km 83 : ravito complet numéro 3.

J'avais mis une barrière psychologique à ce point du parcours, un peu comme Soucieu pour une SaintéLyon, plus qu'une 20aine de km, la fin est proche, elle est pour moi, je sais désormais qu'en étant ici j'irai au bout...

J'arrive devant les bénévoles les larmes aux yeux et ruisselantes sur les joues provoquant inquiétudes et questionnement. Je rassure et remercie - les bénévoles ont été exceptionnels ! - et prends le temps de ranger, masser mon tibia, refaire le plein et manger du salé sur les bons conseils de Nicolas, qui me suis à distance par sms interposés et permets aux potes de suivre ma course via Facebook interposés !

Les tartines de Vache qui rit sur du pain de mie avec des morceaux de gruyère, à ce moment de la journée, de la course et le peu d'aliments sucrés avalés, c'est comme un déjeuner de fête en famille ! Quel bonheur gustatif !

Un petit 1/4 d'heure et je repars pour la partie la plus lente et technique de la journée !

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Chouette ! Des escaliers !

 

Triomphe et euphorie

Ca repart en montée après un joli crochet pour accéder au ravito.

3 combes, il y en à 7. Le décompte à commencé mais je perdrai le fil ! 

Les combes les plus compliquées sont concentrées par ici depuis la première passée.

12 km pour accéder au dernier ravito et dernier point avant l'arrivée. Ma cahouette m'annonce qu'elle m'y attend pour finir avec moi. De quoi gonfler ma motivation, ce soutien m'est très cher !

1h50 que j'ai quitté le ravito, nous ne devons plus être très loin du 95ème. Nous demandons à un signaleur en quad à quel km nous en sommes et il nous annonce 86... Oh le coup de bambou ! J'aurai fait 3 km en 1h50 ??!!!

A peine plus loin, une nouvelle bénévole nous annonce elle 88. Ca semble plus cohérent mais que nous sommes lents ! Les combes en descente sont de vraies patinoires, boueuses ou caillouteuses, même combat, faut s'accrocher !

Quand aux montées, c'est mains sur les cuisses et sur les rochers ! C'est court mais très raide !

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Mais ça vaut le coup d'oeil une fois en haut !

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Bon attention c'est quand même à pic ! Et pis pas le temps de trop contempler !

 

Le couperet de la BH s'abat de nouveau sur nous : serons nous dans les temps à Couchey ? 16h30 max !

Une portion roulante ? Allez, faut envoyer ! Après une belle portion à courir puis de nouveau une remontée de combes, nous voilà au panneau 90 km. Le premier signaleur avait donc raison...

Je retrouve juste après ma cahouette venue à ma rencontre depuis Couchey. Elle a bien fait les 5 km et nous indique ce qui nous attend : c'est simple, que de la combe ! Descentes techniques, un peu de relance en fond de combe et remontées ardues !

sur les fesses

Aux grands mots les grands remèdes ! Jambes trop courtes et lourdes, le fessier et les mains prennent le relais !


Nous arrivons fialement à Couchey avec une petite heure d'avance sur la BH. Chris reprend la voiture pour aller au départ, elle viendra à ma rencontre pour la fin du parcours.

J'arrive au ravito, plus que 10 km, nous y sommes presque ! Et voilà, le robinet est ouvert ! Je suis en larmes, je chouigne déjà comme une gamine au grand desespoir de cet adorable bénévole qui ne sait pas quoi faire pour me faire arrêter ! Je ris, je pleure, je morve !!!

Je repars rapidement et encore de la boue, beaucoup de boue et donc de marche. Mais les plus grosses difficultés sont dernière nous, il ne reste qu'une descente de combe (et pas des moindres, avec une corde) que je ferai à reculons accrochée à la corde et que mes 2 compagnons feront sur les fesses !

En bas de cette belle dernière le panneau 100 km !

Une petite remontée, un peu de descente roulante et ma cahouette est de nouveau là ! Allez, 2/3 km grand maxi.

Elle m'annonce de la descente, du roulant, un montée dans un bois à traverser, une vigne et... l'arrivée !

Ca sente l'écurie et nous prenons la poudre d'escampette, embarquée par ma cahouette ! Elle se demande d'ailleurs d'où me vient cette vitesse que j'ai encore sous le pied !

"Il est juste temps que ce la se termine mainenant !"

La montée annoncée, "oh pas longue et pas raide !", "mais Christine, le moindre caillou sur le chemin est un sommet pour nous !"

J'aurais là le seul moment où j'en aurai eu marre pendant ces 105 km : JAMAIS ON SORT DE CE PUT... DE BOIS !!! Je n'en vois plus le bout ! Ce dernier km m'a semblé être un marathon ! Et en plus, une féminine nous passe toute fringuante ! D'où sort-elle ? Elle était sur le 105 ? Même pas un mot, une parole... Elle me soufflera la 4ème place au général et la 3ème en V1.

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Emotivité extrême sous l'arche d'arrivée !

 

Extase, fierté, satisfaction, délectation...

Et enfin les vignes, serrer encore un peu les dents...

Et oui, mon tibia me fait toujours autant souffrir et je trouve le moyen de taper un gros caillou ! Cela me fait monter les larmes aux yeux de douleur puis 10 m et voilà le goudron, la fontaine est activée... 400, 300 m...

Des personnes sont encore là pour encourager, c'est mort, je ne peux plus rien retenir.

Chris veut s'écarter et me laisser filer, je lui attrape la main, reste encore un peu avec moi ma cahouette, j'ai peur, sous mes airs extravertis il reste tant de réserve et de pudeur face à ce beau parcours...

Le speaker met encore une ambiance incroyable alors que la grande fête du jour est déjà terminée et que presque tout le monde est rentré. 

Bip, ça y est, je l'ai fait, je suis FINISHER ! Le speaker me tend son micro, que m'a-t-il demandé déjà ? Je me souviens juste que je réponds bredouillante et que je m'excuse à cause d'un nouveau débordements de larme.

Je tombe dans les bras de ma cahouette, j'appelle mes chéris qui m'ont suivie et soutenue tout au long de la journée avec des petits sms.

Mais pourquoi le speaker veut-il absolument que je mange du boeuf bourguignon ?!

Merci pour cet accueil à l'arrivée, Fabrice Dubuisson, chef UTCO est adorable, il va jusqu'à me chercher mon tee-shirt finisher !

Christine elle n'aura plus qu'à ma ramener jusqu'à la voiture...

 

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Mes récompenses !

Un tee-shirt pour la satisfaction (I did it !), une Sinngle Track Pink bien fraîche pour la délectation, des Haribo pour la gourmandise et ma cahouette pour le partage !

 

Tous les résultats sur le site de l'Ultra Trail de Côte d'Or

Crédit photos, vidéos : Mamanpat, David, Nicolas Goisque, Jocelyn Brigand

 

En conclusion, la question récurrente : mais pourquoi tu / je fais ça ? 

La réponse la plus plausible que j'ai trouvé à ce jour est loin d'être philosophique ou métaphysique, elle est simple : l'envie de découvrir et le goût de l'effort et je vous accorde une grande vérité : cela ne sert à rien si ce n'est que de se fabriquer de magnifiques souvenirs !

Cet UTCO n'est pas le point de départ d'une carrière d'ultra traileuse, ça je n'en ai pas envie. Pas de rêve d'UTMB, de Diagonale des Fous ou je ne sais quelle autre ultra prestigieux. Pas de surenchère.

Mais une prise de confiance pour me dire que je peux le faire et que cela me permettra peut-être d'assouvir d'éventuels coups de coeur ou autres bétises entre amis !...

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